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lundi 10 novembre 2014

A propos de Rabbi Nahman....


A propos de Rabbi Na'hman




Qui était Rabbi Na'hman ? Si vous demandez à n'importe quel breslev, il vous dira que Rabbi Na'hman est sa source principale de conseils spirituels – son Rabbi – même s'il n'est plus en vie. Arrière petit-fils du Ba'al Chem Tov, les leçons de Rabbi Na'hman, ses conversations, ses histoires et ses paraboles, sont l'expression de la sagesse de la Tora. Toutes sont exprimées d'une façon entièrement originale et elles continuent d'être une source d'inspiration pour toutes les âmes qui se cherchent à travers ce monde. Son habilité unique à prendre des concepts profonds de la Tora et à les rendre compréhensibles pour l'homme de la rue, est une des raisons pour lesquelles il jouit d'une popularité croissante de nos jours.

La personnalité de Rabbi Na'hman – qui était-il réellement ? – reste un mystère. Même Rav Nathan, son disciple le plus proche, a écrit que Rabbi Na'hman était “fermé” et “caché” de tous et que lui-même, comme les autres, n'a pu saisir qu'une infime partie de la grandeur du Rabbi.

En vous présentant cette esquisse biographique, nous sommes conscients que nous vous laissons entrevoir qu'une vague idée des signes extérieurs de la grandeur du Rabbi.

Rabbi Na'hman est né un Chabath, roch 'hodech nissan, en 1772. Son père, Rabbi Sim'ha, le fils de Rabbi Na'hman Horodneker, était un disciple important du Ba'al Chem Tov. Sa mère, Feiga, était la fille de Adil, la fille du Ba'al Chem Tov. Rabbi Na'hman avait deux frères : Rav Ye'hiel et Rav Israël Met, et une soeur nommée Perel. Ses oncles, les frères de sa mère Feiga, étaient des rabbins 'hassidiquesde grande renommée : Rabbi Moché 'Hayim Ephraïm(l'auteur du Deguel Ma'hané Ephraïm) et Rabbi Baroukh de Medzeboz.

Rabbi Na'hman est né à une époque où le mouvement'hassidique commençait à s'affaiblir. Une semaine après sa naissance, les opposants au mouvement 'hassidiquerédigèrent un décret d'excommunication contre les'hassidiques. Quelques mois plus tard, le Maguid de Mezritch – le successeur du Ba'al Chem Tov – décéda.

Rabbi N'ahman grandit dans la ville de Medzeboz. A l'âge de treize ans, il épousa Sachi, la fille de Rav Ephraïm deOssatin (à cette époque, la coutume était de se marier très jeune). Il fit son premier disciple,

Rav Chim'on, le jour de son mariage. Même s'il était plus âgé que Rabbi Na'hman, Rav Chim'on était fier de dire : “J'ai quitté tous les autres 'gutter yidden' (les 'bons juifs' en yiddish, un euphémisme pour Tsadiqim) et je me suis attaché à un 'yunguer man' ('un jeune homme').

Après son mariage, Rabbi Na'hman alla vivre dans la ville de son beau-père, Ossatin, en Ukraine. Il vécut dans cette ville environ cinq années. De Ossatin, il partit vivre à Medvedevka, où il commença à attirer un nombre important de disciples, dont certains deviendraient parmi les plus proches : Rav Dov, Rav Chmouel Isaac, Rav Youdel, Rav Aharon le Rav, et Rabbi Yekoutiel, le Maguid de Terhovitza.

Rabbi Na'hman eut huit enfants : six filles et deux fils. De ses enfants, seulement quatre filles lui survécurent: Adil, Sara, Miriam et 'Haya. Miriam alla vivre en Terre d'Israël en 1809, où elle mourut sans enfants ; Adil, Sarah et 'Haya eurent des enfants.

En 1798-1799, Rabbi Na'hman fit son pèlerinage en Terre d'Israël. En 1800, peu de temps après le mariage de sa filleAdil, il s'installa dans la ville de Zlatipolia. Pendant l'été de l'année 1802, il partit vivre à Breslev.

C'est pendant qu'il vivait à Breslev que Rabbi N'ahmanrencontra Rav Nathan. Celui-ci allait devenir son principal disciple. Rav Nathan vivait dans un village avoisinant, Nemirov. Même si sa famille était opposée au mouvement'hassidique, Rav Nathan se sentit attiré par les dévotions ferventes des 'hassidiques. Avec son ami Rav Naftali, Rav Nathan fit le voyage vers Breslev afin d'y rencontrer le Rabbi. Les deux amis furent tellement inspirés par les dévotions et l'enseignement de Rabbi Na'hman, qu'ils joignirent sur-le-champ son groupe de sympathisants et qu'ils devinrent en peu de temps les disciples les plus proches du Rabbi.

La fille de Rabbi Na'hman, Sara, se maria en 1803, tandis que Miriam se maria en 2805. 'Haya se maria après que leRabbi soit décédé.

Pendant l'hiver de l'année 1807, Rabbi Na'hman entreprit un voyage dans les villes de Novoritch, Dubno, Brody et Zaslov. A Zaslov, alors que le Rabbi célébrait la fête deChavou'oth, sa femme décéda. Environ quatre mois plus tard, avant Roch Hachana, il épousa la fille de Rav Ye'hezqel Tractenbourg de la ville de Brody. Peu de temps après, il contracta la tuberculose, dont il mourut trois années plus tard.

En 1808, Rabbi Na'hman se rendit dans la ville de Lemberg, pour y suivre un traitement médical. C'est pendant qu'il se trouvait dans cette ville que le premier volume du Liqouté Moharan fut publié. A cette époque, Rabbi Na'hman avait déjà commencé à raconter ses fameuses histoires et à révéler son sefer Hamidoth (le livre de l'Alef-Beth).

Après son retour de Lemberg, Rabbi Na'hman passa les deux années suivantes dans la ville de Breslov. C'est à cette époque qu'il révéla le Tiqoun Haklali, ainsi que des leçons d'une vision particulièrement profondes pour le groupe de'hassidiques qu'il avait créé.

Au fur et à mesure que la tuberculose continuait à consumer son corps, Rabbi Na'hman devint de plus en plus faible et frêle. Lorsqu'il réalisa que sa mort était proche, il commença à préparer son déménagement vers Ouman, où il avait choisi d'être enterré. Rabbi Na'hman envisagea pendant quelques temps de voyager vers la Terre d'Israël pour y mourir et s'y faire enterrer, mais il craignit de ne pas avoir la force pour entreprendre un voyage aussi difficile. Il voulait également que ses sympathisants puissent se rendre sur sa tombe, ce qui aurait pu être impossible s'il avait été enterré en Israël. Par conséquent, il choisit la ville d'Ouman. Dans cette ville, un massacre immense d'environ 20 000 juifs avait eu lieu parIvan Gunta et les Haidemacks en 1768. Rabbi Na'hman a dit : “Il y a beaucoup de martyres saints enterrés à Ouman et il serait agréable de reposer parmi eux.” (Tsadiq #114).

Peu de temps après Pessa'h de l'année 1810, un feu important ravagea une partie de la ville de Breslev, ainsi que la maison du Rabbi, Un jour plus tard, la nouvelle arriva que les négociations pour accueillir Rabbi Na'hman été terminées et que tout avait été arrangé. En attendant la nouvelle, le visage du Rabbi devint rouge. Celui-ci avait comprit qu'il était convoqué pour aller à Ouman afin d'y mourir.

Rabbi Na'hman arriva dans la ville d'Ouman le 9 mai 1810. C'est à cette occasion qu'il délivra son fameux appel : “Ne désespérez jamais !“ et qu'il exhorta ses sympathisants à se rassembler lors de Roch Hachana. Rabbi Na'hman décéda le quatrième jour de la fête de Soukoth, le 18ième jour du mois juif de tichré, en l'an 1810.

Pendant les six mois que Rabbi Na'hman résida à Ouman, il passa beaucoup de temps avec des juifs qui était loin de la pratique orthodoxe. C'est à cette époque qu'il fit des déclarations téméraires telles que : “Si les Tsadiqim ne me suivent pas, je doit faire appel aux gens méchants. Peut-être, puis-je en faire de bons juifs !” Le Rabbi était-il en train de planter les graines qui permettraient aux descendants idéologiques de ses hommes de trouver une certaine affinité dans ses leçons ? De nos jours, de nombreux juifs découvrent la beauté de leur héritage grâce à l'enseignement de Rabbi Na'hman. Sans doute, s'agissait-il de l'intention des paroles du Rabbi : “J'ai accompli ce que j'ai accompli.”

RABBI ISRAËL BER ODESSER et le PETEK

RABBI ISRAËL BER ODESSER et le PETEK

Glané sur la page Facebook de Breslev Post.

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Rabbi Israël Ber Odesser naquit en 1896 à Tibériade en Israël, d’une famille très pauvre de ‘Hassidim depuis des générations. Il avait été doté depuis sa naissance d’une âme désirant ardemment se rapprocher de D.ieu…
Après sa Bar-Mitsva, il entre à la Yéshiva « Rabbi Méir Ba’al Haness ».
Puis il découvre dans une poubelle un livre abîmé, sans couverture dont il ignore l’auteur : « l’Epanchement de l’âme » (Recueil des enseignements de Rabbi Na’hman de Breslev sur l’Hitbodedouth). C’est dans les montagnes entourant la Yéshiva qu’il met ce livre en pratique assidûment, suppliant l’Eternel de pouvoir s’attacher à Rabbi Na’hman…
A l’âge de 17 ans, hiver 1914, il mérite de rencontrer son Maître, Rabbi Israël Kordouner zal, l’un des 36 Tsadikim Cachés de sa génération, le grand ‘Hassid Breslev de l’époque, grâce à qui il mérita de s’attacher véritablement à Rabbi Na’hman. Rabbi Israël Kordouner était le disciple de Rabbi Moché Breslever, le second grand disciple de Rabbi Nathan.
Rabbi Israël Kordouner fut dévoué corps et âme à Rabbi Israël Ber Odesser, car il vit avec limpidité la « Main de Dieu » dans leur rapprochement, durant cinq années, jusqu’à sa disparition le 9 ‘Hechvan (novembre 1918), juste après la fin de la première guerre mondiale. Rabbi Israël Kordouner était âgé d’une cinquantaine d’années, mais malgré la guerre et la famine, Rabbi Israël Ber puisera sa force de lui toute sa vie.

Deux années plus tard, le jeudi 13 juillet 1922, un événement se produisit qui allait par la suite avoir des répercussions jusqu’à l’époque messianique.
Rabbi Israël se réveillait toujours à la ‘Mi-Nuit’, passant ensuite toute la nuit dans les Prières et l’Étude, sans manger ni boire. Il ne s’alimentait qu’après la Prière du matin, et souvent même plus tard… Et dans le cas d’une grande faiblesse, la Halakha permet de consommer quelque chose avant la Prière…
Ce jour-là, Rabbi Israël se lève à minuit comme à son habitude, pour réciter le Tikoun-'hatsot. Il passe toute la nuit à prier et à étudier. Mais à l´aube, il ressent une extrême faiblesse. Le tentateur l´attaque aussitôt et lui souffle :
- Regarde, tu vas t´évanouir tellement tu es faible... Il faut absolument que tu manges quelque chose!
Le jeune homme n´a rien goûté jusqu´à maintenant, mais effrayé par cette faiblesse subite, il se force à manger. Après avoir mangé, il récite les actions de grâces et se rend au Mikvé. En arrivant à la synagogue, il repense au fait qu'il a mangé : on est le jour de jeûne du 17 Tamouz !
Il sombre dans le désespoir pendant toute la prière du matin. Il retourne à la Yéshiva et s´affale sur un banc. Il se souhaite une seule chose : mourir !
C’est la chute… Une telle chute, un tel désespoir… Prostré pendant une semaine sans manger ni boire… Aucun conseil ne pouvant l’aider...
Personne ne connaît la cause de son désespoir, ni qu´il a raté son jeûne. Devant son attitude, les étudiants de la Yéshiva se moquent de lui, le traitent de fou, et tournent en dérision les Breslever. Mais que peut-il faire pour arrêter que l´on profane le Nom Divin ? Anéanti, il ne fait qu´invoquer l´Eternel en disant :
- Maître du monde, regarde où je me trouve ! C´est vrai, j´ai mangé, j´ai trébuché et je suis tombé, mais je veux faire Téshouva, guéris-moi, sors-moi de là, sors-moi de cette tristesse, car je profane Ton Nom. Sors-moi de cette dépression sinon je vais mourir...
Intérieurement c´est un homme désespéré. Mais le fond de la descente sera le sommet de l’élévation… Il implore D.ieu de le sauver d’une telle chute… Son enfer durera six jours. Et le mercredi 19 juillet au soir, une pensée fulgurante lui traverse l´esprit :
- Va à ta bibliothèque, ouvre un livre... et là tu trouveras la guérison !
Rabbi Israël se traîne péniblement vers sa chambre. Depuis six jours, hormis le Chabbath, il n´a rien mangé. C´est donc très affaibli qu´il met la main dans sa poche, en sort une clef, et ouvre la porte de son armoire.
Parmi tous les livres qui s´y trouvent, il choisit le Likoutey-Halakhoth (de Rabbi Nathan) et l´ouvre au hasard à la page 25. Il y lit un passage traitant du Talith, puis il referme le livre en poussant un long soupir, visiblement déçu de ne pas trouver ce qu´il cherchait : le réconfort, l’aide, le conseil, la solution !
Il va pour remettre le livre en place, quand ses doigts accrochent un bout de papier. C´est sûrement un marque-pages se dit-il. Il lit ce qui est écrit dessus, et c´est le choc !!! Puis une vague de bonheur le submerge... Ce jeune homme d´à peine vingt-six ans vient de découvrir le secret ultime de Rabbi Na´hman, le secret de son Nom, et celui de la Délivrance finale.
Il reçoit le Pétek, la Lettre écrite et envoyée miraculeusement de l´Au-delà par Rabbi Na´hman lui-même, qui a déjà quitté ce monde 112 ans auparavant. Dans cette Lettre, Rabbi Na´hman lui écrit :

Il m’a été très difficile de descendre vers toi,
mon disciple précieux, pour te dire que j’ai apprécié
grandement ton Service Divin, et c’est sur toi que j’avais dit :
« Mon feu flambera jusqu’à
l’arrivée du Machia’h ». Sois courageux et fort
dans ton Service Divin
Na Na’h Na’hma Na’hman Méouman
Par cela je vais te révéler un secret et le voici :
plein à déborder (de l’extrémité) du rai à l’autre (פצפצי"ה) .
Par renforcement du Service Divin, tu le comprendras. Et le signe :
le 17 Tamouz ils diront que tu ne jeûnes pas.

(Ligne 9 (פצפצי"ה) : à lire « Pé-Tsadik, Pé-Tsadik, Youd-Ké ». C’est le nom de l’Ange préposé aux Sonneries du Chofar de Roch-Hachana…)

Rabbi Na’hman déclare dans ce Pétek à Rabbi Israël que c’est sur lui qu’il avait dit : Ma Flamme flambera jusqu’à l’arrivée du Machia’h ! »
Il lui déclare aussi qu’il l’ordonne comme « son » disciple par les mots « Malé Végadish » (Plein à déborder) !

Mais surtout, il dévoile au Monde son Nom et son Sceau, annonce de la Délivrance à venir, le Chant Nouveau :
« NA NA’H NA’HMA NA’HMAN MEOUMAN ! »

Laissons parler Rabbi Israël :
Chaque mot que je lisais, pénétrait en moi... Je ressentis et je vis de telles merveilles qu´il m´est impossible de vous raconter. Chacune des paroles fit entrer en moi une joie qui n´est pas de ce monde ! J´ai lu jusqu´à ce que je termine entièrement cette Lettre. Cela me procura un bonheur qui n´appartient pas à cette terre. Alors, je me suis mis à chanter et à danser... Tous les élèves de la Yéshiva constatèrent que j´étais redevenu joyeux ! Ils pensèrent qu´Israël Ber était complètement fini, car après une telle tristesse, une telle joie... Ils se dirent que je resterai fou le restant de ma vie, et qu´aucun hôpital ne pourrait me guérir. Il n´y aurait aucun remède...
J´étais dans ma chambre et en voyant mes danses et ma joie, ils me firent sortir de la chambre pour m´entraîner dans la cour. Tous les élèves de la Yéshiva firent un cercle, et moi au milieu, je dansais. Nous étions tous si joyeux... Ils restèrent avec moi plusieurs heures et vers minuit, ils dirent : « Il est infatigable ! Nous sommes déjà si fatigués et nous devons aller dormir ! » Aussi, ils partirent et j’ai continué à danser seul dans la nuit...
Le lendemain, l´histoire arriva aux oreilles de Rabbi Motel, chef du courant 'Hassidique de Slonim. C´était un Rav connu pour son austérité. Très craint à Tibériade, il ne riait jamais. Il entendit toute l´histoire et demanda à voir le jeune Israël Ber. Il lut le morceau de papier... et alors il se mit à rire, d´un rire qu´on n´avait encore jamais entendu dans ce monde. Il y eut un miracle, car il riait si fort, qu´il devait maintenir son ventre de peur que ses intestins ne sortent !
- Quoi, tu as ouvert le livre et tu as trouvé cela ? Non, c´est... De toute façon, je vais aller vérifier qui a mis ce papier dans le livre ! Je répondis :
- Très bien ! Montrez-moi alors celui qui l´a mis !
Rabbi Motel fit son enquête, examina et contrôla tous les élèves de la Yéshiva. Tous ignoraient que Rabbi Israël n’avait pas jeûné, et encore moins ce qui était écrit sur le Pétek. Personne n´en savait strictement rien ! Ses ´Hassidim avaient une peur bleue de lui, et nul n´aurait osé lui dissimuler quoi que ce soit.
Rabbi Motel déclara alors publiquement :
- Si c´est ainsi, si Israël Ber a un Pétek, une Lettre de Rabbi Na´hman, j´annule dorénavant toute mon opposition contre Breslev ! Que vous le vouliez ou non, j´annule toute mon opposition sur Breslev. Pourquoi ? Tout simplement parce qu´il a reçu une Lettre de Rabbi Na´hman !

Rabbi Israël reçut le Pétek à l’âge de 26 ans. Pour des raisons connues de lui seul, il le garda secret une soixantaine d’années. Seuls ses enfants et quelques élus, de Saints Tsadikim, étant dans le secret…
Rabbi Chlomo Weiksler, l’un des grands ‘Hassid Breslever de l’époque à Jérusalem, érudit de renom et Tsadik, expert dans la partie secrète de la Torah, déclara sur le Pétek : « C´est une grande merveille... et sur seulement la première lettre ‘Noun’ de la signature, on pourrait écrire des pages entières de Kabalah !»

Car ce n’est qu’après s’être hissé au niveau d’une pureté parfaite par son Service Divin, que Rabbi Israël « reçu » de dévoiler le Pétek au monde. Ce fut en 1983…
Rabbi Israël commence alors « sa tâche ». Il met toutes ses forces en œuvre pour la diffusion de Rabbi Na’hman et du Pétek. Il voyage en 1984 en Amérique, où il reçoit l’approbation pour lui-même et le Pétek, du Gaon, le plus grand décisionnaire de l’époque, Rav Moché Feinstein.
Celui-ci le reçut avec une grande considération et écrivit la déclaration suivante : « Je viens par cela recommander le Géant de la Torah, Rav Israël Ber Odesser, qui est venu depuis notre Terre Sainte. Je l´ai rencontré avant Pessa´h, et j´ai vu une lettre secrète qu´il possède, chose éminemment merveilleuse... »
Depuis, la diffusion du Pétek est partout et son action immense…

Rabbi Israël révélera :
« C´est une chose facile à dire, et celui qui dit Na Na´h Na´hma Na´hman Méouman, se tient et pénètre dans l´origine de la création, dans la source de la Torah et de tous les Tsadikim. On entre dans un monde nouveau ! Uniquement en épelant le nom de Rabbénou Rabbi Na´hman, comme il est écrit dans la signature du Pétek Na Na´h Na´hma Na´hman Méouman, cela adoucit toutes les souffrances, tous les jugements, toutes les fautes, toutes les chutes et toutes les hérésies de ce monde. C´est suffisant pour anéantir le Mauvais Côté, l´obscurité, et de tout transformer ! C´est d´une telle force, une force nouvelle qui n´a encore jamais existée dans le monde ! »

Le sacrifice que Rabbi Israël fit de sa vie entière à Rabbénou sera tel, que c’est grâce à lui que la Lumière de Rabbi Na’hman est maintenant dévoilée au monde.
Pendant dix ans, Rabbi Israël sillonne le pays et parle… de la grandeur de Rabbi Na’hman, de son enseignement, de son Nom, du Chant Nouveau.
Par le rire et l´enthousiasme, il a accompli mieux que quiconque le précepte de Rabbi Na´hman : « Il est interdit d´être vieux ! » Il rapproche les plus éloignés, s´occupe des délaissés tout en œuvrant à sa propre purification. Son dévouement est illimité au service du Peuple juif.
Il écrira :
« D.ieu Béni-soit-Il sait et est témoin que je suis tout à fait prêt à sacrifier ma vie, mon argent, et tout ce que je possède dans ce but – rapprocher ne serait-ce qu’un Juif de D.ieu Béni-soit-Il, ou au moins, mettre en lui ne serait-ce qu’une pensée de Téshouva, même pour un instant seulement ! »

Rabbi Israël Ber Odesser quitta ce Monde le 18 ‘Hechvan 1994, à Jérusalem. Sa Tombe est située au cimetière de Har-Haménou’hoth.
Il voua sa vie entière à répandre la Lumière du Tsadik, à diffuser les livres saints de Rabbi Na’hman, en vivant lui-même démuni de tout, sans toit ni rien d’autre de ce Monde.
Depuis sa disparition, plusieurs millions de livres sont imprimés et diffusés en son nom, grâce à l’argent qu’il réserva toute sa vie à cette tâche !

Pour toutes les dernières générations jusqu’à la venue du Machia’h, Rabbi Israël a révélé définitivement la voie du disciple Breslev authentique, au rang ou cela n’a jamais existé, telle qu’il l’a reçu de son maître Rabbi Israël Kordouner, qui lui l’a reçu de son maître Rabbi Moché Breslever, qui lui-même l’a apprise chez Rabbi Nathan, le fameux disciple de Rabbi Na’hman !
Cette voie est celle de la forêt et de la Prière, des larmes et des pleurs, devant HaChem Béni-soit-Il, en brisant son cœur d’humain pour en faire un nouveau, un cœur de Breslever… une créature nouvelle…

Regarde le Ciel et dis la Mélodie du Tsadik :
NA NA’H NA’HMA NA’HMAN MÉOUMAN !