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lundi 10 novembre 2014

RABBI ISRAËL BER ODESSER et le PETEK

RABBI ISRAËL BER ODESSER et le PETEK

Glané sur la page Facebook de Breslev Post.

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Rabbi Israël Ber Odesser naquit en 1896 à Tibériade en Israël, d’une famille très pauvre de ‘Hassidim depuis des générations. Il avait été doté depuis sa naissance d’une âme désirant ardemment se rapprocher de D.ieu…
Après sa Bar-Mitsva, il entre à la Yéshiva « Rabbi Méir Ba’al Haness ».
Puis il découvre dans une poubelle un livre abîmé, sans couverture dont il ignore l’auteur : « l’Epanchement de l’âme » (Recueil des enseignements de Rabbi Na’hman de Breslev sur l’Hitbodedouth). C’est dans les montagnes entourant la Yéshiva qu’il met ce livre en pratique assidûment, suppliant l’Eternel de pouvoir s’attacher à Rabbi Na’hman…
A l’âge de 17 ans, hiver 1914, il mérite de rencontrer son Maître, Rabbi Israël Kordouner zal, l’un des 36 Tsadikim Cachés de sa génération, le grand ‘Hassid Breslev de l’époque, grâce à qui il mérita de s’attacher véritablement à Rabbi Na’hman. Rabbi Israël Kordouner était le disciple de Rabbi Moché Breslever, le second grand disciple de Rabbi Nathan.
Rabbi Israël Kordouner fut dévoué corps et âme à Rabbi Israël Ber Odesser, car il vit avec limpidité la « Main de Dieu » dans leur rapprochement, durant cinq années, jusqu’à sa disparition le 9 ‘Hechvan (novembre 1918), juste après la fin de la première guerre mondiale. Rabbi Israël Kordouner était âgé d’une cinquantaine d’années, mais malgré la guerre et la famine, Rabbi Israël Ber puisera sa force de lui toute sa vie.

Deux années plus tard, le jeudi 13 juillet 1922, un événement se produisit qui allait par la suite avoir des répercussions jusqu’à l’époque messianique.
Rabbi Israël se réveillait toujours à la ‘Mi-Nuit’, passant ensuite toute la nuit dans les Prières et l’Étude, sans manger ni boire. Il ne s’alimentait qu’après la Prière du matin, et souvent même plus tard… Et dans le cas d’une grande faiblesse, la Halakha permet de consommer quelque chose avant la Prière…
Ce jour-là, Rabbi Israël se lève à minuit comme à son habitude, pour réciter le Tikoun-'hatsot. Il passe toute la nuit à prier et à étudier. Mais à l´aube, il ressent une extrême faiblesse. Le tentateur l´attaque aussitôt et lui souffle :
- Regarde, tu vas t´évanouir tellement tu es faible... Il faut absolument que tu manges quelque chose!
Le jeune homme n´a rien goûté jusqu´à maintenant, mais effrayé par cette faiblesse subite, il se force à manger. Après avoir mangé, il récite les actions de grâces et se rend au Mikvé. En arrivant à la synagogue, il repense au fait qu'il a mangé : on est le jour de jeûne du 17 Tamouz !
Il sombre dans le désespoir pendant toute la prière du matin. Il retourne à la Yéshiva et s´affale sur un banc. Il se souhaite une seule chose : mourir !
C’est la chute… Une telle chute, un tel désespoir… Prostré pendant une semaine sans manger ni boire… Aucun conseil ne pouvant l’aider...
Personne ne connaît la cause de son désespoir, ni qu´il a raté son jeûne. Devant son attitude, les étudiants de la Yéshiva se moquent de lui, le traitent de fou, et tournent en dérision les Breslever. Mais que peut-il faire pour arrêter que l´on profane le Nom Divin ? Anéanti, il ne fait qu´invoquer l´Eternel en disant :
- Maître du monde, regarde où je me trouve ! C´est vrai, j´ai mangé, j´ai trébuché et je suis tombé, mais je veux faire Téshouva, guéris-moi, sors-moi de là, sors-moi de cette tristesse, car je profane Ton Nom. Sors-moi de cette dépression sinon je vais mourir...
Intérieurement c´est un homme désespéré. Mais le fond de la descente sera le sommet de l’élévation… Il implore D.ieu de le sauver d’une telle chute… Son enfer durera six jours. Et le mercredi 19 juillet au soir, une pensée fulgurante lui traverse l´esprit :
- Va à ta bibliothèque, ouvre un livre... et là tu trouveras la guérison !
Rabbi Israël se traîne péniblement vers sa chambre. Depuis six jours, hormis le Chabbath, il n´a rien mangé. C´est donc très affaibli qu´il met la main dans sa poche, en sort une clef, et ouvre la porte de son armoire.
Parmi tous les livres qui s´y trouvent, il choisit le Likoutey-Halakhoth (de Rabbi Nathan) et l´ouvre au hasard à la page 25. Il y lit un passage traitant du Talith, puis il referme le livre en poussant un long soupir, visiblement déçu de ne pas trouver ce qu´il cherchait : le réconfort, l’aide, le conseil, la solution !
Il va pour remettre le livre en place, quand ses doigts accrochent un bout de papier. C´est sûrement un marque-pages se dit-il. Il lit ce qui est écrit dessus, et c´est le choc !!! Puis une vague de bonheur le submerge... Ce jeune homme d´à peine vingt-six ans vient de découvrir le secret ultime de Rabbi Na´hman, le secret de son Nom, et celui de la Délivrance finale.
Il reçoit le Pétek, la Lettre écrite et envoyée miraculeusement de l´Au-delà par Rabbi Na´hman lui-même, qui a déjà quitté ce monde 112 ans auparavant. Dans cette Lettre, Rabbi Na´hman lui écrit :

Il m’a été très difficile de descendre vers toi,
mon disciple précieux, pour te dire que j’ai apprécié
grandement ton Service Divin, et c’est sur toi que j’avais dit :
« Mon feu flambera jusqu’à
l’arrivée du Machia’h ». Sois courageux et fort
dans ton Service Divin
Na Na’h Na’hma Na’hman Méouman
Par cela je vais te révéler un secret et le voici :
plein à déborder (de l’extrémité) du rai à l’autre (פצפצי"ה) .
Par renforcement du Service Divin, tu le comprendras. Et le signe :
le 17 Tamouz ils diront que tu ne jeûnes pas.

(Ligne 9 (פצפצי"ה) : à lire « Pé-Tsadik, Pé-Tsadik, Youd-Ké ». C’est le nom de l’Ange préposé aux Sonneries du Chofar de Roch-Hachana…)

Rabbi Na’hman déclare dans ce Pétek à Rabbi Israël que c’est sur lui qu’il avait dit : Ma Flamme flambera jusqu’à l’arrivée du Machia’h ! »
Il lui déclare aussi qu’il l’ordonne comme « son » disciple par les mots « Malé Végadish » (Plein à déborder) !

Mais surtout, il dévoile au Monde son Nom et son Sceau, annonce de la Délivrance à venir, le Chant Nouveau :
« NA NA’H NA’HMA NA’HMAN MEOUMAN ! »

Laissons parler Rabbi Israël :
Chaque mot que je lisais, pénétrait en moi... Je ressentis et je vis de telles merveilles qu´il m´est impossible de vous raconter. Chacune des paroles fit entrer en moi une joie qui n´est pas de ce monde ! J´ai lu jusqu´à ce que je termine entièrement cette Lettre. Cela me procura un bonheur qui n´appartient pas à cette terre. Alors, je me suis mis à chanter et à danser... Tous les élèves de la Yéshiva constatèrent que j´étais redevenu joyeux ! Ils pensèrent qu´Israël Ber était complètement fini, car après une telle tristesse, une telle joie... Ils se dirent que je resterai fou le restant de ma vie, et qu´aucun hôpital ne pourrait me guérir. Il n´y aurait aucun remède...
J´étais dans ma chambre et en voyant mes danses et ma joie, ils me firent sortir de la chambre pour m´entraîner dans la cour. Tous les élèves de la Yéshiva firent un cercle, et moi au milieu, je dansais. Nous étions tous si joyeux... Ils restèrent avec moi plusieurs heures et vers minuit, ils dirent : « Il est infatigable ! Nous sommes déjà si fatigués et nous devons aller dormir ! » Aussi, ils partirent et j’ai continué à danser seul dans la nuit...
Le lendemain, l´histoire arriva aux oreilles de Rabbi Motel, chef du courant 'Hassidique de Slonim. C´était un Rav connu pour son austérité. Très craint à Tibériade, il ne riait jamais. Il entendit toute l´histoire et demanda à voir le jeune Israël Ber. Il lut le morceau de papier... et alors il se mit à rire, d´un rire qu´on n´avait encore jamais entendu dans ce monde. Il y eut un miracle, car il riait si fort, qu´il devait maintenir son ventre de peur que ses intestins ne sortent !
- Quoi, tu as ouvert le livre et tu as trouvé cela ? Non, c´est... De toute façon, je vais aller vérifier qui a mis ce papier dans le livre ! Je répondis :
- Très bien ! Montrez-moi alors celui qui l´a mis !
Rabbi Motel fit son enquête, examina et contrôla tous les élèves de la Yéshiva. Tous ignoraient que Rabbi Israël n’avait pas jeûné, et encore moins ce qui était écrit sur le Pétek. Personne n´en savait strictement rien ! Ses ´Hassidim avaient une peur bleue de lui, et nul n´aurait osé lui dissimuler quoi que ce soit.
Rabbi Motel déclara alors publiquement :
- Si c´est ainsi, si Israël Ber a un Pétek, une Lettre de Rabbi Na´hman, j´annule dorénavant toute mon opposition contre Breslev ! Que vous le vouliez ou non, j´annule toute mon opposition sur Breslev. Pourquoi ? Tout simplement parce qu´il a reçu une Lettre de Rabbi Na´hman !

Rabbi Israël reçut le Pétek à l’âge de 26 ans. Pour des raisons connues de lui seul, il le garda secret une soixantaine d’années. Seuls ses enfants et quelques élus, de Saints Tsadikim, étant dans le secret…
Rabbi Chlomo Weiksler, l’un des grands ‘Hassid Breslever de l’époque à Jérusalem, érudit de renom et Tsadik, expert dans la partie secrète de la Torah, déclara sur le Pétek : « C´est une grande merveille... et sur seulement la première lettre ‘Noun’ de la signature, on pourrait écrire des pages entières de Kabalah !»

Car ce n’est qu’après s’être hissé au niveau d’une pureté parfaite par son Service Divin, que Rabbi Israël « reçu » de dévoiler le Pétek au monde. Ce fut en 1983…
Rabbi Israël commence alors « sa tâche ». Il met toutes ses forces en œuvre pour la diffusion de Rabbi Na’hman et du Pétek. Il voyage en 1984 en Amérique, où il reçoit l’approbation pour lui-même et le Pétek, du Gaon, le plus grand décisionnaire de l’époque, Rav Moché Feinstein.
Celui-ci le reçut avec une grande considération et écrivit la déclaration suivante : « Je viens par cela recommander le Géant de la Torah, Rav Israël Ber Odesser, qui est venu depuis notre Terre Sainte. Je l´ai rencontré avant Pessa´h, et j´ai vu une lettre secrète qu´il possède, chose éminemment merveilleuse... »
Depuis, la diffusion du Pétek est partout et son action immense…

Rabbi Israël révélera :
« C´est une chose facile à dire, et celui qui dit Na Na´h Na´hma Na´hman Méouman, se tient et pénètre dans l´origine de la création, dans la source de la Torah et de tous les Tsadikim. On entre dans un monde nouveau ! Uniquement en épelant le nom de Rabbénou Rabbi Na´hman, comme il est écrit dans la signature du Pétek Na Na´h Na´hma Na´hman Méouman, cela adoucit toutes les souffrances, tous les jugements, toutes les fautes, toutes les chutes et toutes les hérésies de ce monde. C´est suffisant pour anéantir le Mauvais Côté, l´obscurité, et de tout transformer ! C´est d´une telle force, une force nouvelle qui n´a encore jamais existée dans le monde ! »

Le sacrifice que Rabbi Israël fit de sa vie entière à Rabbénou sera tel, que c’est grâce à lui que la Lumière de Rabbi Na’hman est maintenant dévoilée au monde.
Pendant dix ans, Rabbi Israël sillonne le pays et parle… de la grandeur de Rabbi Na’hman, de son enseignement, de son Nom, du Chant Nouveau.
Par le rire et l´enthousiasme, il a accompli mieux que quiconque le précepte de Rabbi Na´hman : « Il est interdit d´être vieux ! » Il rapproche les plus éloignés, s´occupe des délaissés tout en œuvrant à sa propre purification. Son dévouement est illimité au service du Peuple juif.
Il écrira :
« D.ieu Béni-soit-Il sait et est témoin que je suis tout à fait prêt à sacrifier ma vie, mon argent, et tout ce que je possède dans ce but – rapprocher ne serait-ce qu’un Juif de D.ieu Béni-soit-Il, ou au moins, mettre en lui ne serait-ce qu’une pensée de Téshouva, même pour un instant seulement ! »

Rabbi Israël Ber Odesser quitta ce Monde le 18 ‘Hechvan 1994, à Jérusalem. Sa Tombe est située au cimetière de Har-Haménou’hoth.
Il voua sa vie entière à répandre la Lumière du Tsadik, à diffuser les livres saints de Rabbi Na’hman, en vivant lui-même démuni de tout, sans toit ni rien d’autre de ce Monde.
Depuis sa disparition, plusieurs millions de livres sont imprimés et diffusés en son nom, grâce à l’argent qu’il réserva toute sa vie à cette tâche !

Pour toutes les dernières générations jusqu’à la venue du Machia’h, Rabbi Israël a révélé définitivement la voie du disciple Breslev authentique, au rang ou cela n’a jamais existé, telle qu’il l’a reçu de son maître Rabbi Israël Kordouner, qui lui l’a reçu de son maître Rabbi Moché Breslever, qui lui-même l’a apprise chez Rabbi Nathan, le fameux disciple de Rabbi Na’hman !
Cette voie est celle de la forêt et de la Prière, des larmes et des pleurs, devant HaChem Béni-soit-Il, en brisant son cœur d’humain pour en faire un nouveau, un cœur de Breslever… une créature nouvelle…

Regarde le Ciel et dis la Mélodie du Tsadik :
NA NA’H NA’HMA NA’HMAN MÉOUMAN !

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