Hommage à mon père.
Lundi 3 novembre 2014. Même si loin dans le temps et l'espace, je me souviens aujourd'hui de mon père.
Enfant, il m'avait initié au noble art de la Chasse. Dès mes quatre ans, l'accompagnant en forêt, il fit défiler à moins de deux mètres de moi, une vénérable laie, suitée d'une multitude de marcassins...
A huit-dix ans, je l'accompagnais à l'affut, pour tirer des ramiers ou des lapins sauvages, des grives ou des geais, avec ma carabine à un coup, pliante, calibre 410.
A onze ans, pour ma "communion", il me fit faire sur mesure, chez un armurier liégeois, mon premier fusil de chasse : un calibre 24, juxtaposé, à chiens.
J'eus mon premier permis pour mes 18 ans, et j'ai chassé, en plaine, à l'affut et à l'approche le petit et grand gibier, jusqu'à 34 ans.... Restant depuis chasseur dans l'âme !
Il m'a appris le respect de la nature, et celui du gibier, inhérent à la "vraie" chasse, la seule digne de ce nom, que villipendent faute de la connaître aujourd'hui, moult ignorants qui se targuent d'un "amour d'une natue' dont ils ignorent la plupart du temps les réalités !
Dans ses vieux jours, pour la Saint Hubert, je ne manquais jamais d'aller lui faire un petit cadeau, ou de l'inviter à partager chez nous un repas de gibier.
Il me disait alors, ému : "Ah, je suis content : tu n'oublies pas la Saint Hubert !"...
Aujourd'hui, je n'oublie pas non plus, pas plus que je ne t'oublie, Papa !
Et je te dis, selon la tradition de la Grande Chasse : "WAIDMANSHEILL !"
Iaacov Demarque
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